Ah les parents....

Je suis un peu hors sujet du forum, mais je suis complétement déboussolée.

Depuis ma séparation avec le père de mes enfants c'est super tendu avec mes parents. Ils se croient ré-investi d'un role de protection et donc sont à la limite de l'ingérence.

On arrivait à garder un certain équilibre, mais les choses ont commencé à dégénérer.

Déjà, mon père refuse d'entendre parler de mon nouvel "homme de ma vie", sans aucunes raisons, je l'ai pas bien pris.

Et là, coup de grâce, ils viennent de faire capoter mon projet pro, d'une façon assez horrible.

J'ai envie de couper les ponts définitivement, mais je ne sais pas si on peut réelement vivre sans famille. Je n'ai pas de frères et soeurs et presque pas de famille à coté.

Qu'en pensez vous ?

hello

J'avoue ne pas savoir quoi te dire, a part que je t'envois tout mon soutient dans cette période bien compliquée ...
bon courage .......
Bisous

Tu sais peut-être que la situation a été très dure avec mes parents et je les ai même entendu me demander de déménager dans une autre région !

Je me suis accrochée car mon histoire d'amour était pour moi la seule valable d'être vécue.

Hier je t'aurais dit oui tu n'as pas besoin d'eux. Aujourd'hui, maintenant qu'ils ont accepté, je suis heureuse que nous ne soyons plus fachés.

Enfin c'est très délicat, il faut se batttre et tes parents ont aussi quelques choses à comprendre et à apprendre de cette situation

Bon courage, biz

Au contraire Myriam, je trouve que ton post a tout son sens sur le forum!

Nous nous interrogeons aujourd'hui sur notre rôle de parents, sur nos choix, sur l'éducation de nos enfants...

Mais nous mêmes ne cessons pas d'être les enfants de nos parents!

Comme nous ils se sont certainement interrogés sur ce qu'ils faisaient pour nous, avec nous... et ton expérience (ô combien désagréable...) nous montre bien que même lorsqu'ils sont adultes, les choix de nos enfants, leurs décisions, leurs actes, leur autonomie peuvent généraient des réactions incompréhensibles pour eux mais certainement pleines de sens pour nous.

(je sais pas si je suis très claire ou d'un grand secours là....)

EN tout cas, je ne crois pas (sauf cas particuliers) que l'on puisse réellement rompre définitivement avec ses parents.....POurquoi? alors là, pas la moindre idée, simple observation......

Pour avoir une mère possessive, qui n'a pas accepter mon choix, quand je lui en parle elle me répond "c'est ton problème": beh non maman c'est TON problème car pour moi jocelyn n'est pas un pb! J'étais très proche de mes parents avant de rencontrer Jo mais malgré tout, plus indépendante que ma soeur et même que mon frère. J'ai du mal avec l'interventionnisme de ma mère et ses "pics", du genre je critique pas je taquine! Toujours est-il que j'ai pris de la distance: géographiquement, ils sont toujours dans les Ardennes et moi petit à petit je m'éloigne d'eux. Je ne veux pas habiter près de chez eux (comme ma soeur et mon frère). Du coup, c'est vrai que je ne participe pas à tous les repas de famille et que ma mère me reproche (mais non je taquine) d'être loin. Et bien que j'en souffre, je préfére être loin, me rapprocher? Pourquoi pas mais ma limite ce serait Reims, pas plus près!
En résumé, se passer totalment de ses parents, non, prendre de la distance (au propre comme au figuré), oui! Mais ça demande de l'indépendance (ils ne gardent pas les gamins dès qu'on claque des doigts, comme peuvent le faire ma soeur et mon frère!)

J'ai coupé les ponts avecmon père à 2 reprises, une première fois à 19 ans, et la seconde lorsque j'étais enceinte de Julia. C'est lui qui est revenu les deux fois, et vu ce que je lui ai dit la dernière fois, il sait qu'il ne doit pas dépasser les bornes s'il veut faire partie de ma (notre) vie! Il fait beaucoup d'effort depuis, et ça se passe plutôt bien.
Mais contrairement à toi, mon père ne m'a pas élevé, et je tolère d'autant moins son ingérence!
Je vis quasiment sans famille, j'ai pour habitude de dire que ma famille c'est celle que j'ai fondée avec Jérémy et les enfants, le reste m'importe peu. C'est terrible, mais quand j'ai perdu maman à 17 ans, personne n'a été là pour moi, et certains m'ont mis des bâtons dans les roues, alors...
Parfois je me suis sentie seule au monde (ça m'arrive encore qqs fois...), mais je ne regrette pas d'avoir écarté de ma vie toutes ces personnes bien pensantes qui me la gâchaient!
Je pense bien à toi en tout cas...

Je vous remercie pour tous vos témoignages.

Il est clair que de la distance géographique serait salvatrice. Je pense souvent à aller vivre à Nancy avec Antoine, mais je ne me vois pas priver davantage Seb de ses enfants. Donc ce n'est pas une solution.

Je n'ai pas envie de définitif, je sais qu'un jour ou l'autre les choses vont finir par s'adoucir et que nous pourrons reprendre des relations "cordiales".

Mais ma famille est de plus en plus réduite, et même si finalement les enfants et moi en formons une, ce n'est tout de même pas pareil. Je suis entourée cela dit de beaucoup d'amis sincères, sur qui je peux compter. Est ce que cela signifie que les liens du sang ne sont pas les plus forts ?


Laure Emanuelle, je sais combien ca a été compliqué avec tes parents. Les miens me reprochent le jeune age d'Antoine, pretextant qu'il ne peut pas assumer ma vie. De quoi je me mèle ?

Sabine, je crois qu'on a parlé de ça à Noel ensemble sur fb.....

Les autres, merci

oh ! c'est triste tout ce que vous racontez ! Vous êtes face à des choix très durs à faire aussi !
Myriamm, avec tes parents on dirait un peu qu'une femme est une éternelle mineure. Soit t'es pas mariée et ils se mêlent de tes affaires, soit t'es avec quelqu'un qui gagne plus que toi pour "assumer [ta]vie"
C'est pas une mince affaire de tenir tête à ses parents. Bon courage pour la suite

Je ne serai pas d'une grande aide sur ce coup là mais tu as toute mes pensées pour traverser cette période compliquée. A bientôt Myriam